تعاضدية الإسعاف الطبي والاحتياط الاجتماعي للتبغ هي المؤسسة الوحيدة في المغرب التي لم تُفَعِّلْ الى حدِّ الآن: 1- استرجاع مصاريف العلاج للأمراض المزمنة بنسبة 100٪ عن مصاريف علاج امراض السكري والضغط والكولسترول والنقرس و... 2- تمكين المنخرطين من تغيير عناوينهم، لان اغلبية المتقاعدين عناوينهم غير صحيحة. 3 - وضع خط هاتفي للتواصل مع ادارة التعاضدية، لان الهاتف الحالي لا يجيب فيه أحد. 4 - استكمال وتحيين الموقع الإلكتروني للتعاضدية مع المحافظة على الملفات القديمة ليتمكن المنخرطون من متابعة ملفاتهم القديمة والجديدة عبر الانترنيت. 5 - فتح نافذة لتسجيل كلمة السر من جديد عند نسيانها. 6 – احداث زر للخروج من الموقع ليتمكن شخص آخر من الولوج مباشرة للبحث مرة أخرى.

dimanche 5 octobre 2014

La régie des tabacs, c’est la vache laitière de tous les temps.

La régie des tabacs a été vendue aux investisseurs étrangers avec un prix symbolique quand sa situation économique était en pleine expansion.
Ce sont les chiffres qui parlent, c’est la vache laitière de tous les temps.
Lire cet article présenté par Issam NAJATI et Publié dans Maroc Hebdo le 14 - 07 - 2000.
Conseil d'administration de la Régie des Tabacs
La croissance de l'entreprise et la modernisation de son outil de productions ayant mené des changements profonds, l'efficience de la gestion dans tous les domaines et la recherche de développement ont été les thèmes dominants des vingt dernières années de l'existence de la Régie. L'évolution de cette société est remarquable à plusieurs égards. D'abord, au niveau des structures, un nouvel organigramme, plus conforme à la taille et aux ambitions de la société, a été mis en place pour permettre une large décentralisation et une répartition des responsabilités à même d'imprimer une meilleure efficacité aux secteurs clés de son activité.
Abderrahim Salhi, directeur général de la Régie des tabacs
La Régie des Tabacs affiche une bonne santé. Son conseil d'administration, tenu vendredi 7 juillet, est venu pour en apporter la preuve. Ces performances se sont traduites par un bénéfice d'exploitation de 723 millions de dirhams en 1999, c'est-à-dire 9 % par rapport à l'exercice précédent.
Son chiffre d'affaires est passé de 7940 millions de dirhams à 8258 millions de dirhams, une augmentation de 4 % en une seule année. Une performance saluée par le Conseil d'administration de l'établissement, présidé par le ministre de l'Economie et des Finances, Fathallah Oualalou.
Les versements à l'Etat sont également à la hausse, avoisinant les 5846 millions de dirhams (+2 %). Ces performances, présentées par le Directeur général de la Régie des tabacs Abderrahim Salhi, signifient que la politique de restructuration menée par l'établissement commence à donner ses fruits. " Notre société qui a modernisé ses structures a opéré une rupture avec l'improvisation et la gestion de fortune qui ont caractérisé l'ère pré-technologique", a dit M. Salhi. Et d'ajouter que la Régie "a conforté son rang en réalisant les performances escomptées. Son image et son aura gagnent chaque année en grandeur et en crédibilité".
Evolution
La croissance de l'entreprise et la modernisation de son outil de production ayant amené des changements profonds, l'efficience de la gestion dans tous les domaines et la recherche de développement ont été les thèmes dominants des vingt dernières années de l'existence de la Régie. L'évolution de cette société est remarquable à plusieurs égards. D'abord, au niveau des structures, un nouvel organigramme, plus conforme à la taille et aux ambitions de la société, a été mis en place pour permettre une large décentralisation et une répartition des responsabilités à même d'imprimer une meilleure efficacité aux secteurs clés de son activité. À cette nouvelle organisation, la direction générale a adapté, en les développant, les moyens de production et de distribution.
La mise en place de nouvelles structures s'est accompagnée de changements de fond au niveau des méthodes de gestion adoptées. L'objectif poursuivi est de doter la direction commerciale d'outils de gestion modernes, lui assurant efficacité et rentabilité. C'est dans ce sens qu'une attention particulière a été accordée à la force de vente de la Régie par la redéfinition de la mission des responsables des ventes.
Accroissement
Quant à l'effort d'étendre le réseau de distribution, il a été notamment concrétisé par la création d'une dizaine de Directions régionales des ventes ou la rénovation d'autres, l'implantation de nombreux débitants principaux, et l'élargissement de son réseau de vente. Ajoutés à la création de nouveaux produits, ces facteurs ont contribué d'une manière considérable au développement des ventes et à la remarquable évolution du chiffre d'affaires qui est passé de 612 millions de dirhams en 1976 à 8258 millions de dirhams en 1999.
En raison de l'accroissement de ses activités, la société a accordé un intérêt particulier à l'informatique. De simple service relevant de la direction financière, l'informatique a été érigée en département autonome qui a été renforcé par le recrutement d'informaticiens de haut niveau. En 1984, la Régie des Tabacs a été parmi les premières entreprises marocaines à introduire la micro-informatique pour les besoins. À partir de cette date, l'informatique a évolué sur deux axes : l'informatique centrale et la micro-informatique. Au fil des ans, la Régie est passée graduellement de l'informatique par lot à l'informatique en temps réel, avec une capacité de traitement et de stockage relativement plus importante.
Fiabilité
Au-delà des préoccupations de la fiabilité de l'information, notamment comptable, et de sécurité des actifs, s'est ajoutée la nécessité d'apprécier les activités opérationnelles, d'assister les différents intervenants à la prise de décision. C'est ainsi qu'après la redéfinition de la mission de l'inspection qui passe de l'inspection commerciale à l'inspection générale, deux nouvelles entités ont été mises en place : le contrôle de gestion et l'audit interne.
Face à la politique de décentralisation et à la dispersion de ses établissements, la Régie des tabacs a instauré en 1980 le contrôle de gestion. Cette entité a été conçue en fonction de spécificités des activités de la société en vue de suivre de près les niveaux des performances réalisées par les différents centres d'activité.
L'audit interne a été créé en 1986 afin de renforcer le système de contrôle interne et de diagnostic permanent de l'ensemble des rouages de l'établissement. Sa mission ne se limite pas à la fonction classique de l'audit comptable. Elle porte sur toutes les activités et fonctions de la société.
Sur le plan social, la régie des tabacs s'est dotée des moyens organisationnels et de l'infrastructure nécessaire à l'accomplissement de sa mission d'assurer les meilleures conditions de travail. Se voulant la plus large possible, sa politique sociale s'oriente dans toutes ses actions vers les réalisations à caractère collectif, à savoir le renforcement à l'accès à la propriété, l'élargissement de la couverture sociale et le développement continuel des centres de loisirs.
Défi
Au cours du conseil d'administration, l'accent a été également mis sur le rôle que la Régie des tabacs est appelée à jouer dans le secteur agricole national. En effet, durant les deux dernières décennies marquées par des conditions climatiques aléatoires et une conjoncture rurale défavorable persistante, la Régie des tabacs a déployé des efforts considérables afin d'atténuer leurs effets et assurer une remarquable extension dans diverses régions du Royaume tout en relevant le défi de la qualité.
Dans le dessein de participer activement à la politique gouvernementale visant à développer la zone du nord, l'établissement a procédé en 1997 à l'augmentation de la prime d'encouragement du Rif qui passe de 4,25 dirhams au kilogramme à 18 dirhams.
Soucieuse de développer davantage le secteur de la culture du tabac, un plan d'action ambitieux est en cours de réalisation.
Il porte sur l'amélioration de la contribution de la production nationale à la couverture des besoins en tabac, la dynamisation du secteur par une optimisation des charges et une amélioration des rendements, l'atténuation des fluctuations inter-annuelles de la production par une extension de la culture au niveau des périmètres irrigués et les bours favorables tout en recrutant des planteurs ayant des exploitations bien équipées et pouvant cultiver le tabac sur de grandes superficies.